Tout le bleu du ciel, Mélissa Da Costa, lecture bouleversante

En cherchant un livre dont on m’a parlé, j’en ai découvert un autre. C’était il y a quelques jours, avant que je me lance le défi de ne plus acheter de livres. Heureusement qu’avant ce défi rigolo, je venais d’en acheter trois, inclus celui dont on me parle depuis plus d’un mois et celui-ci : Tout le bleu du ciel, de Mélissa Da Costa.

Une histoire bouleversante, attendrissante, une histoire d’amours, d’amitiés, de tendresse, mais aussi une terrible histoire de maladie. De la vie, des vies joyeuses et heureuses et la mort. Des morts. Des accidents, la vieillesse, la maladie. Une histoire de jeunesse envolée, d’enfance différente, de famille incomprise. Des tragédies. Des petits bonheurs. De la résilience. De l’absence. De la jalousie. De la différence.
Une histoire de parents aussi, des enfants partout, des amis ici et là-bas, des anciens et des nouveaux. Oui, au fond, il s’agit de ça, de plusieurs histoires de familles et d’amitiés. Des liens qui s’unissent, qui se créent, d’autres qui se déchirent, qui s’enfuient. Des liens forts d’amitié que l’on choisit, des liens que l’on subit, qui nous meurtrit mais dont on sort toujours grandit.

Des citations qui m’ont amené à des moments de réflexions. Arrêt sur les mots, sur une phrase. Yeux levés dans le vague, dans le vide. Un sourire. Un mouvement de tête. Un accord. Et la lecture se poursuit. Avide. Inquiète. Cœur pincé.

Et des larmes. Des larmes de tristesse. Des larmes d’émotion. Des larmes de vie.

Des personnages attachants, émouvants, précieux.

Une lecture bouleversante, mais oh ! combien passionnante.

Le moment présent a un avantage sur tous les autres : il nous appartient. (Charles Caleb Colton)

Si nous pleurons parce que le soleil n’est plus là, nos larmes nous empêcheront de voir les étoiles. (Mélissa Da Costa)

Puisqu’on ne peut pas changer l’orientation du vent, il faut apprendre à orienter les voiles. (James Dean)

Festival Trolls & Légendes 2023

Bien que je n’aime ni la foule, ni le bruit, le festival de Trolls & Légendes est le seul grand événement auquel je me rends depuis quelques années.

Il y a toujours là une ambiance magique, normal me direz-vous au vu du nom de ce festival 😄 Les gens sont gais, souriants, certains sont déguisés, certains chantent, il y a des spectacles, des tas d’animations et un marché d’artisans exceptionnel.

J’y vais principalement pour les livres et goodies ainsi que pour l’occasion de bavarder un peu avec des auteurs et autrices que je connais un peu.

Bien sûr, il n’y a pas que les livres dans la vie (si ! si ! pour moi, lire, c’est la vie). Ce festival de magie et de féérie, c’est aussi des concerts, des animations pour enfants et adultes (tir à l’arc, lancer de haches, contes, spectacles, etc.), un concours cosplay pour adultes, plein de musiques, un marché féérique avec des dizaines et des dizaines de super artisans de talents, une exposition, des jeux à trolls, une conférence, des jeux de société à tester, des fabrications de figurines et bien sûr, plein de livres, BD, romans, recueils, essais, dessins, peintures et cie sur cet univers extraordinaire. On peut même s’y restaurer et bronzer quand le soleil est de la partie (rires).

J’ai aimé cette 10e édition. Même si nous ne sommes pas restés longtemps, on y va en famille, j’ai bravé ma peur de la foule et je me suis acheté quelques chouettes petites choses !

Un truc super pratique pour mettre de la distance entre le monde, le bruit et ma sensibilité : mettre des écouteurs avec ma musique, au volume souhaité. Première fois que je le fais et j’ai beaucoup apprécié cette aide simple mais efficace.

Cette année a été légèrement différente pour moi. En effet, j’ai encore tellement de livres à lire que j’y suis allée avec la ferme intention de ne pas me laisser tenter par des livres qui ne sont pas de véritables « coup de cœur ». J’ai des accès de folie quand il s’agit de livres, BD, manga, recueils, contes, etc. J’achète par impulsivité : la couverture me plaît, le titre me parle, le résumé m’attire ? J’achète.

Ce qui est aussi pratique, dans ce festival, ce sont ma phobie du monde et ma difficulté à aller vers les inconnus. Le premier ajouté au second me permettent de passer devant des tas de livres sans m’arrêter ! Je suis certaine que je loupe des histoires intéressantes, mais aussitôt l’image de la pile de livres qu’il me reste à découvrir dans ma bibliothèque me rappelle aussitôt que rien n’est urgent. Pour vous dire, l’année passée, à ce même festival, j’ai acheté environ 6 livres et deux de ceux-ci sont toujours dans ma PAL (Pile de livres À Lire) !

Je reviens chez moi avec seulement un livre ! « L’enfant qui murmure à l’oreille des corbeaux », de notre amie Laetitia Reynders. Une histoire avec des corbeaux, de la magie et un enfant différent comme héros, je ne peux qu’aimer ! En plus, voyez le superbe marque-page que j’ai reçu… et la dédicace en prime.

Derrière plusieurs personnes devant un stand de livres, j’ai repéré une autrice que j’aime beaucoup et dont j’attends avec grande impatience la sortie de son 3e tome : Les Chroniques de l’Érable et du Cerisier. Bien que l’on m’ai dit que la sortie de ce livre est prévu pour le mois de mai, j’avais le secret espoir que l’éditeur aurait profité de ce festival pour vendre en avant-première ce 3e tome de cette série que j’ai énormément apprécié. Malheureusement, je n’ai vu que des piles des tomes 1 et 2 sur sa table. Dommage.

L’année dernière, les éditions Ynnis y avaient un stand. Je n’ai pas regardé au préalable qui serait présent cette année. C’était ma petite surprise. Je comptais acheter un de leur livre dernièrement paru, mais ils n’étaient pas là 😔

Alors, je me suis laissée tenter par trois t-shirts et deux objets en bois. 😅

Les t-shirts du studio Ghibli 🤩 trop de choix ! Supers t-shirts

J’ai eu l’idée d’une nouvelle histoire pour enfants : le lapin et l’escargot. Histoire ? Conte ? Fable ? Je ne sais pas encore.

Pour être honnête, j’ai d’abord flashé sur l’escargot, car il m’a rappelé « Scar l’escargot », une histoire que j’ai écrit en 2011 ! Et le lapin, car sur le chemin en voiture pour venir jusqu’à Mons, j’ai vu un lièvre bondir dans un champ et la fable de La Fontaine a repris vie dans ma tête : Le lièvre et la tortue. Il y avait aussi une tortue, en bois, mais il faut savoir faire des choix. Le portefeuille n’est pas sans fond 😂

J’ai été ravie de papoter avec AD Martel, jeune autrice à l’imagination débordante et au talent extraordinaire ! J’ai dévoré, ainsi que ma fille, toute sa série médiévale « Le secret du faucon » ainsi que « Les larmes de Saël ». Revival est à lire si vous aimez les jeux vidéos et que vivre une vie virtuelle vous intrigue. Elle a écrit bien d’autres livres que je vous laisse découvrir.

Katia Lanero Zamora est arrivée un peu plus tard. Je n’ai pas eu l’occasion de la voir cette fois-ci. J’ai toujours son livre « Le monde d’Esver » dans ma bibliothèque pour laquelle j’ai une chouette dédicace faite à ce même festival l’année dernière !

Un Tanguy chez les Hyènes

Un Tanguy chez les hyènes, 30 comportements surprenants des animaux
François Verheggen, illustré par Stéphane Deprée
Éditions Delachaux et Niestlé
2022

Un recueil d’histoires naturelles ? Je dirais plutôt un recueil de comportements d’animaux, des comportements tous intrigants, intéressants, étonnants, mais assurément passionnants.

Des recherches et des écrits menés par François Verheggen, professeur de zoologie à l’université de Liège, Belgique. C’est du local pour moi donc 😊

Des illustrations extraordinaires faits par Stéphane Deprée, artiste belge.

Si je devais choisir entre toutes ces histoires extraordinaires mais réelles, je choisirais non pas une, ni deux, mais… neuf ! Et encore, ce choix a été difficile…

  • Le client est roi : le Labre nettoyeur
  • Entraide chez les vampires : les Vampires d’Azara (chauve-souris)
  • Speed dating : le Tétras des armoises
  • Fake news ! la Sittelle à poitrine rousse
  • L’évolution éclair des anoles : l’Anole vert (lézard)
  • L’habit de fait pas le moine : les Zodarion (araignées)
  • Le serpent travesti : Couleuvre rayée ou Serpent jarretière
  • La danse des abeilles : Abeille mellifère
  • Le baiser des chiens de prairie : Chiens de prairie

Je vais être honnête, je « connaissais » déjà quelques comportements, trois ou quatre, pas davantage. Si j’ai mis du temps à lire ce petit livre d’un peu moins de deux cents pages, c’est uniquement parce que je ne lisais qu’une histoire par semaine. Pourquoi ? Pour bien m’imprégner des informations, des illustrations, du comportement des animaux. Si j’avais tout lu en une fois, j’aurais sans doute ressenti un manque, une sensation de « trop vite ».

Les illustrations sont un véritable « plus ». Elles complètent les histoires, les enrichissent, me permettent de mettre un « visage » sur un animal. Elles sont précises, justes. Tout simplement, magnifiques !

Me réjouis d’apprendre qu’un tome 2 est en préparation et dont la sortie est prévue pour 2023 !


Deux petits points moins appréciés dans le livre. Des points qui n’ont rien à voir avec les histoires ou les illustrations. Question de mise en page.

  • Les textes d’introduction à un chapitre consacré à des comportements précis, sont sur un fond d’illustration en rose/rouge : très difficile à lire, surtout avec une lampe artificielle.
  • Les petits encarts informatifs, en mauve, caractères plus grands, qui sont à côté d’une « histoire », n’apportent strictement rien en plus, car ces infos sont déjà reprises dans l’histoire.

Journée Mondiale du Conte

Un moment particulier hier soir, dans mon quartier. Avec une conteuse extraordinaire, et moi-même apprentie conteuse, nous avons conté dans une plaine de jeux à l’occasion de la Journée mondiale du conte.

Nous avons eu un public, très réduit, mais oh ! combien magnifique, exceptionnel.

Pour et avec La Maison du Conte et de la Parole de Liège-Verviers, nous allons récidiver ce genre d’événement.

Pour mon livre « La petite fille du Togo« , c’était un moment fort, car Michelle et moi-même avons raconté chacune un conte issu de mon livre et, dans le public, il y avait la talentueuse Lili et sa maman. Lili qui a illustré tous les dessins d’animaux dans le livre et sa maman qui m’a fait découvrir Yalla ! En Avant !

Livre disponible sur Atramenta ou directement chez moi. Tous les bénéfices de ventes sont directement reversés à l’association qui s’occupe d’aider les enfants en grande précarité d’ici et d’ailleurs.

4e de couverture et jeu d’écriture

Soupe de jeu d’écriture à partir d’une lecture de livre.

Prenez votre livre en cours de lecture. Retournez-le pour voir la 4e de couverture. Choisissez un mot par ligne, celui qui vous parle le plus à cet instant précis. Mélangez-les et racontez (écrivez) la première histoire, les premières images qui vous passent par la tête en relisant cette série de mots.

Au petit matin, j’ai commencé ce texte, mais avec les 13 mots piochés, j’en avait des choses à raconter ! Je devais aller travailler, je n’ai donc pas terminé. Mais demain, sur mon blog, revenez, tous mes textes, je vais les dactylographier et … les terminer.

En attendant, si le cœur vous en dit, amusez-vous ! Jouez à imaginer n’importe quelle histoire… et partagez à votre tour 😉

Voici ma petite liste de 13 mots piochés dans le résumé de « Né sous une bonne étoile », de Aurélie Valognes.

  • École
  • Radiateur
  • Oiseaux
  • Notes
  • Collectionne
  • Travailleur
  • Camarade
  • Sœur
  • Leçon
  • Grippe
  • Entendre
  • Imaginer
  • Choses

Frère et sœur, ennemis pour la vie

Les radiateurs de l’école fondamentale de mon quartier étaient bien particuliers. En fonte, ils étaient façonnés en forme d’oiseaux : un long corps rectangulaire et plat, des pattes en guise de tuyaux et chaque vanne représentait la tête d’un oiseau avec son bec, tantôt court et pointu, tantôt long comme un poignard tel celui du héron, ou encore plat comme celui du canard.

Dans chacune des classes, c’était un oiseau différent. Et cet aspect physique n’était pas la seule bizarrerie de ces radiateurs. Dès que la température ambiante baissait en-dessous des dix-sept degrés, des chants et des sifflements étaient émis par les becs des oiseaux métalliques. C’était le signal qu’il fallait commencer à chauffer les locaux.

Dans la classe de mon fils, il y avait une petite fille qui adorait les animaux et particulièrement les oiseaux. Sa saison préférée était, comme vous pouvez vous en doutez, l’automne, car les oiseaux-chauffages se mettaient alors à chanter leurs douces mélodies. Cette enfant, à 7 ans, commença ainsi à collectionner les notes de chauffages, les classant par mélodie, par timbre, par durée ainsi que par ordre de température. 

Mon fils que rien ni personne n’impressionnait, se rapprocha néanmoins de cette fille, car s’il y a bien une chose que Quentin adore, ce sont les listes, les catégories et les collections. Ensemble, ces deux-là travaillaient dur, tant à l’école que dans leur classe. Et il ne leur fallut pas une année scolaire pour monter un projet de cours de musique basé sur les chants des oiseaux-radiateurs. Un cours d’éveil aux sciences par la biologie et le classement des animaux couplé à une leçon d’histoire sur la musique, les instituteurs n’en demandaient pas tant, mais ce projet enthousiasma tous les élèves, toutes classes confondues.

Quentin et sa nouvelle camarade (devenue meilleure amie pour la vie entre-temps) sont rapidement devenus les nouveaux chouchous de l’école primaire. Ils étaient tellement appréciés que leur popularité faisait de l’ombre à la sœur de Quentin, ma fille, qui venait de passer chez les très-grands, en humanité. Elle était tellement jalouse de lui, de son petit frère qui faisait la moitié de son poids, qu’elle se jura de le battre à son propre jeu. Elle aussi était très intelligente et elle aussi allait monter un projet dans son école qui allait faire parler d’elle. Quentin ne s’imaginait pas que sa sœur allait le prendre en grippe pour si peu. Lui, il n’était pas compétiteur pour un sou. 

Ces deux-là ne s’entendaient pas à mon grand désespoir… et le reste de l’année s’annonçait chargé pour l’arbitre que j’étais devenue malgré moi.

Proverbes du monde entier

Petit livre rempli de graines de sagesse du monde entier 🙂 Petit montage du livre et quelques dictons au hasard…

On ne construit pas une hutte en une seule fois.
> C’est petit à petit que l’oiseau fait son nid.

L’argent ne fait pas le bonheur.
> Ce n’est pas parce que l’on est riche que l’on est forcément heureux !

Si tu veux être heureux toute la vie, fais-toi jardinier.
> Ce sont les choses les plus simples qui font notre bonheur.

On peut fendre un rocher; on ne peut pas toujours attendrir un cœur.
> Les êtres humains sont parfois inflexibles.

Dans les livres, je trouve tout, même des réponses (article un peu psy)

Quand mes lectures me parlent, j’exulte !

En ce moment, je me pose beaucoup de questions. Ce n’est pas nouveau. C’est cyclique. Je suis souvent en questionnement sur la vie, sur l’avenir et parfois aussi sur le passé. Aujourd’hui, le passé est dépassé, je l’ai laissé tomber pour me consacrer au présent, ces instants cadeaux, ces précieux moments.

L’on me pose la question : mais qu’est-ce qui me fait peur, qu’est-ce que je redoute pour en arriver à de telles explosions de questions ? Qui je suis ? Pourquoi toujours m’activer encore et toujours, être hyper dynamique à en fatiguer mon entourage ? Et puis, à me fatiguer en me posant 36000 questions à chaque heure sombre qui passe ?

Et là, mes lectures ! Je lis deux livres en même temps, car tout à fait différents l’un de l’autre. Mais je ne sais pas pourquoi, je n’avance pas aussi vite que je le souhaiterais.

Pourtant les réponses sont là, juste sous mes yeux, dans les pages, dans ces histoires…

Je me demandais pourquoi j’avais une telle énergie souvent dès le mois d’avril. Pourquoi, chaque année, j’ai une baisse de moral et d’enthousiasme dès novembre et ce jusqu’en février ! Lisez ce passage. A moi, il me parle. Et j’en tire les conclusions que je veux. Au lieu de chercher à me « soigner » en hiver, je dois simplement accepter mon rythme naturel qui travaille au ralenti. Dès lors, j’ai envie de dire : attention, ne pas bousculer ni trop en demander durant ce trimestre.

Livre : Sagesse animale, de Norin Chai

L’autre livre m’a guidé vers un début de réponse à mes questions : comment je fonctionne ? Est-ce que je me connais ? Pourquoi je suis comme ça ?

Dans deux mois, j’ai 40 ans. En pleine fleur de l’âge. Cela va faire 18 ans que je vis et grandis aux côtés de mon amoureux. Bientôt 15 ans que je suis maman. Je pense pouvoir dire que j’ai déjà beaucoup vécu par un tas d’événements qui se sont passés dans ma vie. En fait, j’ai tellement fait de choses, vécu de choses, qu’aujourd’hui, avec ma vie « calme et bien rangée », je me sens bizarre. J’ai du mal à expliquer pourquoi, jusqu’à ce que je lise ceci :

Livre : Mémoires, par lady Trent (3) : Le voyage du Basilic
de Marie Brennan

Et c’est exactement ça que je n’aime pas : le sentiment d’impuissance, l’inaction. C’est à chaque fois que je me suis sentie mal, malade ou souffrante que je déprimais en plus de subir les difficultés liées à mes vertiges de la maladie de Ménière, à ma quasi paralysie d’une volumineuse hernie discale qui me comprimait ma moelle épinière, à mon appendice qui hésite toujours à se faire enlever, à des douleurs articulaires d’origine encore indéterminée qui causent des tendinites et des calcifications, etc.

Maintenant que j’ai compris que je suis mal dans ma peau et dans ma tête seulement après que je souffre physiquement, je me sens plus légère. C’est con, mais c’est ainsi. J’ai compris quelque chose ! J’ai compris comment je fonctionne. Personne n’aime être malade bien sûr. Parce que je suis incapable de faire ce que j’ai envie, quand j’en ai envie, quand je suis malade, ça me rend encore plus malade ! Cela s’appelle plus simplement le lâcher-prise ou l’acceptation. Malheureusement, j’ai été élevée en ayant très tôt beaucoup de responsabilités et je me crois « obligée » de maîtriser tout ce qui m’entoure. J’ai compris que je règle ma vie, que je la calcule, que je la contrôle et la maîtrise plutôt que de la vivre tout simplement. J’anticipe plein de choses pour ne pas être prise au dépourvu, pour ne pas craindre de passer à côté de quelque chose…

Ces deux livres, ces deux passages, si on les mets ensemble, ça me donne l’explication et la raison de mon fonctionnement : en hiver, mon immunité baisse, je suis plus fragile, je me chope des microbes, je suis généralement plus fatiguée car le manque de lumière a un gros impact sur moi, et du coup mon corps se rappelle à moi par des bobos aux endroits où je suis la plus fragile. D’où mes déprimes saisonnières.

Maintenant que c’est clair comme de l’eau de roche pour moi, je peux confirmer haut et fort : les livres sont des ressources inépuisables et extraordinaires de sagesse. Ils me font voyager, ils me guident, ils me donnent des réponses, ils me font rire, parfois pleurer, souvent questionner, mais qu’est-ce que je les aime !!