Sacha et le printemps, Kamishibaï à imprimer

Avis à tous les passionnés des histoires kamishibaï, des butaïs et autres histoires pour les tout-petits :

Une histoire à imprimer, à jouer, à lire, à faire lire, à … partager !

Sacha et le printemps, textes et photos, est à télécharger et à imprimer ci-dessous

Pour savoir comment faire tout cela, il suffit de lire ce fichier en-dessous

Et pour remercier la personne derrière ce travail formidable

c’est par là : merci Hervé ! Hervé, c’est « Kamishibaï Promotion »

Le kamishibaï, kézako ?

Je crois que beaucoup d’entre vous savez déjà que c’est un petit théâtre d’images qui nous vient du Japon.

Ce petit théâtre portatif est beaucoup utilisé avec les tout-petits, mais aussi avec les personnes dont la langue maternelle n’est pas la même que celle de la raconteuse d’histoire ou du raconteur d’histoire. Associer image en grand format, souvent A3 ou A4 et lire un court texte derrière chacune de ces images, permet au public d’associer plus facilement mots entendus et images vues, de rentrer plus rapidement dans l’histoire, de se projeter dedans.

En réalité, on peut utiliser une histoire kamishibaï chez tout le monde, petits et grands, enfants et adultes. C’est comme pour les contes, il n’y a pas d’âge, si ce n’est, bien sûr, qu’il faut quand même prendre en compte le type du public. En effet, s’il existe des histoires pour enfants et adultes, on fera quand même attention de ne pas raconter tout et n’importe quoi aux plus jeunes oreilles, ne fut-ce que par soucis de compréhension. Et inversement, nous ne pouvons pas « gagatiser », infantiliser, les plus grands, les plus âgés !

Vous pouvez en découvrir mes modèles faits il y a quelques années, en recyclant boîtes de puzzles et calendriers muraux en cartons dans la rubrique « kamishibaï« .

Pour l’arrivée du printemps, Hervé Noël, du très chouette blog « Kamishibaï Promotion » a consacré un article entier et bien complet sur mon histoire « Sacha et le Printemps ». Vous pouvez aller le découvrir ici (clic).

Nous allons essayer de vous proposer de télécharger gratuitement mes histoires et comptines sous forme de Kamishibaï, par un simple clic depuis mon blog. Dans cette attente, les envois par email (via wetransfer pour les fichiers très lourds) sont toujours d’actualité.

Si vous voulez en savoir davantage, que cette technique de partage d’histoires vous plaît et vous intéresse, je vous invite vivement à surfer dans tout le blog de Kamishibaï Promotion. Toutes les infos concernant le Kamishibaï y sont. Pour mémoire, voici la petite bannière consacrée à ce blog, que vous pouvez bien sûr retrouver dans ma page « du côté de mes amis ».

Test pour un fichier PDF à télécharger : La coccinelle qui cherchait l’automne.

Cette histoire a été écrite spécialement pour qu’elle soit imprimée au format Kamishibaï, mais dans ce fichier test à télécharger, c’est l’histoire, textes et photos sous format « livret ». « La coccinelle qui cherchait l’automne » a été écrit en 2011 ! 10 ans, déjà ! Je pense refaire le fichier Kamishibaï avec de nouvelles et plus jolies photos récentes 🙂

Petit écureuil découvre la forêt

Il y a quelques temps, j’ai écrit une petite histoire. C’était à l’occasion d’un concours lancé par les éditions Bayard, sur le thème de la forêt, pour un album jeunesse chez les tout petits.

Je le trouve tout mignon et je me dis qu’il serait dommage qu’il dorme davantage dans mon pc… si quelqu’un a envie de faire de petits dessins pour illustrer cette petite sorte de comptine… il est libre. J’aimerais juste voir le résultat et je souhaiterais le publier sur mon blog 😉 Je trouve qu’il serait parfait pour une histoire Kamishibaï !

Mise à jour au 15/02/2021 :
Fin 2020, Julie, des ateliers « coquelicots et papillons », lançait une demande sur FB. Elle cherchait des histoires pour enfants afin de les enregistrer à voix haute et d’accompagner sa voix de sons et bruits.
J’ai tout de suite répondu favorablement à sa demande en sélectionnant quelques textes nature avec des animaux.
Début 2021, Julie revenait vers moi avec un premier enregistrement de « Petit écureuil découvre la forêt ». Le résultat est GÉNIAL ! J’adore ! Et ce n’est que la première version avec sa voix chaleureuse et idéale pour les enfants, avec le chant de certains oiseaux que l’écureuil rencontre…

1/
Petit écureuil est content.
Il devient grand.
Il est le dernier de la famille
A être encore dans le nid.
Sa maman est partie chercher à manger,
Le laissant tout seul dans le trou.
« Je m’en vais découvrir la forêt.
Moi aussi, j’ai faim », dit-il.

2/
Sur son chemin, il compte les arbres.
Il ne voudrait pas se perdre.
1, 2, 3, il fait encore quelques pas.
4, 5, il est déjà loin.
6. Il trouve une noisette.
Il s’arrête.
Il mange la noisette,
Et fait sa toilette.
Plus loin, il y a un étang,
Avec une famille de canards.
Petit écureuil va aller boire.

3/
Petit écureuil se retourne.
Il a entendu un bruit.
Il veut retrouver son nid,
Mais il ne sait pas où il est.
« Combien d’arbres ai-je passés ? »
Il ne s’en souvient plus.
« Flute, j’ai oublié ! »
Petit écureuil pleure.

4/
Un rouge-gorge passe par là.
« Pourquoi pleures-tu ? »,
Lui demande-t-il.
« Je ne sais pas compter.
J’ai oublié les arbres.
Où suis-je ? » dit-il.
« Je vais t’aider », répond l’oiseau.
Rappelle-toi qui tu as croisé.
Quel animal t’a dit bonjour ?

5/
« Avant d’arriver ici,
J’ai vu monsieur bouvreuil.
Il m’a fait un clin d’œil.
Il ne pouvait pas parler,
Car il avait rempli son gosier,
Pour ses petits affamés. »
« Très bien, ça fait 1.»
Dit le rouge-gorge.

6/
« Et après ? »
Demande-t-il.
« L’épervier m’a regardé.
J’ai eu peur.
Puis il m’a dit
Qu’il n’aimait pas les poils,
Mais qu’il préférait les plumes.
Je n’ai pas compris,
Et je suis parti. »
« Heureusement, il aurait pu te manger !
Ça fait 2. »

7/
Le rouge-gorge l’encourage.
« Très bien, continue. »
« Le pic noir m’a cassé les oreilles.
Il tambourinait fort.
Il était grand, très grand.
Et très beau aussi. »
« En effet, c’est un bel oiseau.
On peut l’entendre du fin fond des bois.
On en est à 3. »

8/
« Tu vas y arriver.
Tu ne dois plus être bien loin.
Tu reconnais le chemin ? »
Demande l’oiseau.
« Je me souviens de ce roitelet.
Il ne cesse donc jamais de gesticuler ? »
« Non, je ne crois pas.
Sais-tu qu’il est le plus petit oiseau ?
Il est petit, mais il est très vif !
Et de 4. »

9/
Le rouge-gorge l’aide encore un peu.
« Bravo ! Alors, c’est ta maison ? »
« Non ! Regarde ce groupe.
C’est celle des petites mésanges.
Qu’elles ont une longue queue ! »
« Oui, tu as raison, cet arbre est déjà habité.
Laissons ces demoiselles,
Et continuons notre chemin. »
« 5 ? » demande l’écureuil.
« C’est exact ! Tu sais bien compter. »

10/
Ils arrivent sur un autre arbre.
Personne ne semble y habiter.
Petit écureuil réfléchit.
Il fait le tour du tronc,
Monte et descend.
L’oiseau ne bouge pas.
Il l’observe et l’interroge.
« Et celui-ci ?
C’est le numéro 6. »

11/
En haut de l’arbre, il y a quelqu’un
Qui semble l’attendre.
« Maman ! »
Petit écureuil court dans ses bras.
Sa maman l’embrasse partout.
Même sur ses petites oreilles,
et jusqu’au bout de ses orteils.
« Six, c’est le bon.
Grand merci mon ami ! »
« À bientôt petit.
Et souviens-toi :
six arbres, d’ici à là-bas. »

Contes de randonnées

Sans le savoir vraiment, j’ai déjà écrit au moins deux contes de randonnées.

Mais qu’est-ce qu’un conte de randonnée ?

C’est un conte, court, destiné aux jeunes enfants qui est énumératif et structuré.

Comme par exemple « La coccinelle qui cherchait l’automne« . (clic)
J’ai imaginé cette histoire quand je découvrais le kamishibaï : petit théâtre de papier. Une photo/image/dessin pour un court texte derrière chaque « planche ».
Dans ce conte de randonnée, nous suivons une coccinelle qui cherche l’automne. Elle sort de son jardin et va à la rencontre de la forêt, sa voisine. Là, elle rencontre des animaux. Elle demande à chacun d’eux où peut-elle trouver l’automne…

« La coccinelle qui cherchait l’automne » a été mis sur Atramenta en 2011, date à laquelle je l’ai écrit. En dix ans de lecture (ou presque), il a été lu 1080 fois !!

Un autre conte de randonnée, écrit cette fois-ci à l’occasion d’un concours d’écriture. J’ai fait une mise à jour sur l’article publié initialement en 2017, et il va être (re)publié tout à l’heure…
« Petit écureuil découvre la forêt » a été choisi par Julie pour une lecture à voix haute avec tout plein de chants et bruitages en arrière plan pour enrichir l’histoire. J’ai reçu il y a peu le premier extrait et j’en reste baba 🙂 C’est tout simplement extraordinaire comment Julie réussit, grâce à sa voix et à son travail, à rendre cette petite histoire merveilleusement jolie.

Kamishibaï, nouveau modèle, boîte puzzle

Et voici en diaporama, mon nouveau kamishibaï fabriqué en carton, grâce à une boîte vide d’un puzzle de 500 pièces. Pour être plus précise, ce support pour histoires kamishibaï s’appelle un butaï. 😉

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Matériel nécessaire :

  • Boite de puzzle vide de 500 pièces (ou 300 pièces, attention à la taille, hauteur, suffisante pour insérer les feuilles plastifiées format A4)
  • pour les panneaux latéraux, un vieux calendrier en carton (ou tout autre carton solide)
  • papier coloré
  • serviette images (chats)
  • papier décopatch (+ colle + pinceau)
  • papier collant
  • cutter
  • ciseaux

Je n’ai pas encore détaillé la façon de faire cet adorable support pour histoires kamishibaï, mais ce n’est compliqué 🙂

Une souris verte en kamishibaï

Voilà ma version très simplifiée graphiquement de la comptine « Une souris verte » 🙂

Et ceci, sous une version kamishibaï pour pouvoir le lire prochainement dans les crèches.

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Photos de la comptine complète bientôt…

Recycler une boîte puzzle pour un kamishibaï !

Voici un projet bricolage que je voulais refaire depuis quelques semaines : un butaï en carton. Ce kamishibaï, 100% maison, va m’accompagner de temps en temps ou tout le temps, je ne sais pas encore, dans les crèches à l’occasion de mon animation de lecture à voix haute pour les tout petits. Do it yourself pour être dans le coup 🙂

Je ne voulais pas gaspiller de l’argent pour fabriquer ce butaï, aussi, j’avais espéré récupérer de vieux calendriers en carton fort… mais je n’en ai point trouvé/reçu. Début novembre, j’ai néanmoins reçu des calendriers carrés d’une collègue de formation, avec un carton moins solide. Je pensais que ça allait convenir, hélas ceux-ci n’ont pas la bonne dimension pour ce bricolage, mais les images des calendriers ont ravi mes enfants 🙂

Tout à coup, en cherchant dans mon bureau un autre vieux carton de déménagement, je tombe sur mes boîtes de puzzles vides. Immédiatement, j’ai eu cette idée. Ma fille étant à mes côtés me demande de choisir une boîte particulière afin de garder l’image du perroquet sur l’un des coins.

En effet, une boîte de puzzle, vide, c’est solide et ça a déjà la forme parfaite pour glisser des feuilles A4, moyennant quelques découpes au préalable.

Voici mon bricolage, en images 🙂

Boîte de 300 pièces XXL, mais j’en ai d’autres de 500 pièces et même 1000 pièces qui ont la bonne dimension.

J’ai découpé avec un cutter deux fenêtres, l’une devant, l’autre derrière. J’ai simplement posé une latte de 30 cm sur chaque bord et le tour est joué.

puzzle kamishibai base

puzzle kamishibai (8)

Puis, j’ai coupé (enlevé) un côté latéral. 2 fois pour chacun des 2 couvercles. Bon, sur la photo, j’avoue que j’ai d’abord découpé la 1ère fenêtre, puis le côté latéral et ensuite seulement la fenêtre de l’autre côté (rire)… Pas dramatique, cela n’a rien changé au résultat.

puzzle kamishibai (5)

Puis, j’ai caché les couleurs d’origine de la boîte, pour avoir quelque chose de plus joli. Pour ce faire, j’ai utilisé du papier cartonné, de forme carrée, car à l’origine c’étaient des feuilles pour faire des origamis. Je n’avais plus de papier de couleur unis pour « emballer » tout ça.

 

Cela m’a donné ceci comme résultat. Même si le perroquet est coloré, je trouvais ça triste pour des bébés. Alors, j’ai commencé à colorier tout ça et j’ai fait des essais pour voir ce que cela donnait.

Les couleurs donnaient du peps, alors j’ai tout colorié, avec le plus de couleurs différentes possible. Et je suis assez contente du résultat. Après, j’ai renforcé tout le cadre avec du gros papier collant transparent. Ce n’est pas super joli, mais ça protège et rend le tout plus solide.

Même si mon kamishibaï tient tout seul debout, je pense que je vais essayer de lui coller un pied en-dessous et de lui accrocher un fin morceau de tissu pour l’avant pour cacher la première image, histoire de faire comme un vrai théâtre, avec ses rideaux 🙂

Après coup, je vois plusieurs imperfections, mais comme j’ai encore des boîtes vides de puzzles, je vais pouvoir en refaire un autre, qui sera encore mieux. En effet, j’ai oublié que je devais faire une fenêtre plus petite à l’arrière, là où je vais lire le texte. Je suppose que c’est pour rendre le support un peu plus solide.

Et je crois que je vais mettre du simple papier blanc par dessus afin que le regard et l’attention ne soit distraits par le décors, après tout, c’est l’histoire qui importe le plus, non le support dans lequel elle est mise 😉